Jean-Christophe Lagarde, le mamamouchi de Drancy, et sa petite mosquée chérie

Député, maire de Drancy, secrétaire de la commission des lois, vice-président de différents groupes d’amitié (Tunisie, Qatar, Arménie, Australie, Chine…), co-président du groupe d’études sur les banlieues, tout récemment encore vice-président de la communauté des communes Le Bourget-Drancy. Et maintenant, Grand Mamamouchi des « communautés maghrébine, Egyptienne, Pakistanaise » de la commune de Drancy dont on avait la faiblesse de penser qu’elle faisait partie de la République une et indivisible et de la Nation française qui reconnaît en chacun un citoyen à égalité de droits et de devoirs, et non un membre d’un ensemble étroit et exclusif appelé « communauté » qui pourrait bénéficier de droits particuliers.
Car Monsieur Jean-Christophe Lagarde, nous apprend « Le Parisien-fr » du 06/0 /08, tire une parfaite fierté (et un nouveau titre) de sa complaisance éhontée à bafouer les lois de la République qu’il est censé, de par son mandat et son statut, protéger et appliquer , et de son esprit de ruse qui lui permet de cacher à ses administrés la réalité de ses actions municipales !

Ne vient-il pas d’avouer que les ressources publiques qu’il est amené à gérer ont permis la réalisation d’une salle polyvalente à vocation de mosquée (violation flagrante de l’article 2 de la loi de 1905) et d’école coranique, un de ces lieux d’ouverture de l’esprit où l’on annone un texte qualifié de sacré par ceux qui croient qu’il l’est et qui sert de base à l’enseignement des « madrasas » pakistanaises et afghanes d’où sortent les islamistes radicaux devant lesquels meurent les militaires français que Monsieur Jean-Christophe Lagarde honore, sans doute, en des discours compassionnels et hautement patriotiques et dont il dénonce, c’est sûr, les photos « horribles » publiées par une presse « voyeuriste ». Outre qu’il considère l’islam comme un service public ( encore que, si l’on accueille, dit-il, en cette mosquée, les chrétiens et les juifs, rien n’est dit pour ce qui est des athées et agnostiques, encore moins des apostats) à vocation discriminatoire, il dilapide l’argent mis par les contribuables locaux à sa disposition pour satisfaire les appétits communautaristes de ceux dont il espère les suffrages.
Avouer est le terme, car, la main sur le cœur en un geste de contrition hypocrite et manipulateur, il concède ce mensonge éhonté qui l’a vu cacher cette réalisation à ceux qui lui ont confié son mandat républicain…Eriger le mensonge en mode de fonctionnement municipal, on y est habitué par tous ces élus territoriaux et nationaux pour qui le discours électoral n’engage que celui qui y croit. Mais en faire une pratique courante chaque fois qu’un problème supposé pourrait apparaître et s’en glorifier est d’un cynisme qui témoigne d’un mépris extrême de l’électeur-citoyen ravalé au rang de pourvoyeur de suffrage et de masse de manœuvre politicienne. « Vote et tais-toi, vote et disparais » nouveau slogan pour le « Nouveau Centre », la soupe est bonne pour qui y accourt, la cuiller à la main, et que le citoyen ne se mêle pas de ce qu’on ne doit pas lui permettre de voir !
Et puis, quelle outrecuidance : « ma mosquée, moi, je l’ai » claironne-t-il à la cantonade, fier comme la poule qui vient de trouver un couteau… Quelle prétention à ramener à soi ce qu’il veut faire apparaître comme une réalisation municipale …et on l’entend par avance : « j’ai mon école…mon stade …mon gymnase. » Mamamouchi et maire, accessoirement redevable à ses concitoyens d’un mandat électif, se prenant pour l’essence même de la commune au point de l’ignorer pour sa propre gloire …et, corrélativement, ses intérêts propres (le terme appelle l’antinomie) et son ambition carriériste . La démocratie ? L’intérêt général ? Les besoins réels de la population de la commune ? Foutaises que tout cela : je trépigne, je veux ma mosquée, je ferai tout pour l’avoir, je contourne les lois républicaines, je détourne l’argent public de sa destination première, je ne dis rien à qui que ce soit, le secret doit être bien gardé …Et je triomphe bruyamment dans la presse et les média…ça vaut bien quelques suffrages communautaristes, non ?
Menteur, manipulateur d’opinion, dilapidateur de la ressource publique, destructeur des principes fondamentaux de la République, négateur de la loi générale et des obligations du suffrage universel… Du cumul des mandats au cumul des vilenies politiciennes…
Décidément, la République a bien du mal à écurer ses caniveaux.
Jeanne Bourdillon

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