Licenciées pour insoumission à l'islamisation

Dans son discours sur la « diversité » à l’Ecole Polytechnique, Nicolas Sarkozy avait dit que ceux qui refuseraient de se plier à la nouvelle idéologie « multiculturelle » se verraient imposer « des méthodes plus contraignantes encore ».
Quelles pourraient être ces méthodes coercitives ? En France, nous connaissons déjà la police politique constituée par la Halde et ses alliés « antiracistes », qui veulent imposer par exemple le voile islamique et les cantines hallal dans les administrations et les entreprises. Ils exercent un véritable terrorisme intellectuel contre les patrons qui refusent de se plier aux « accommodements raisonnables » exigés par les militants islamiques. Ailleurs, en Europe, au Canada, des officines semblables servent également d’idiots utiles aux intégristes musulmans.
Deux faits divers rapportés par nos collègues de Bivouac-Id montrent un nouveau cap franchi dans cette répression : le licenciement de salariés.
A Clermond-Ferrand, en France, une employée d’un foyer de travailleurs a été licenciée en octobre dernier parce qu’elle aurait « cherché avec insistance à servir du porc à des pensionnaires tunisiens » (1). Elle conteste totalement les faits, et a porté l’affaire devant le Conseil des Prud’hommes qui statuera le 15 juin prochain.

Son ancien employeur lui reproche un comportement « discriminatoire ». C’est tout de même fort de café, car où est la « discrimination » dans l’accusation qui lui est faite ? On assiste là au même amalgame que font systématiquement la Halde et le Mrap : traiter de la même manière des clients musulmans et des clients non-musulmans serait « raciste », parce qu’on ne respecterait pas les dogmes islamiques que s’imposent à eux-mêmes les premiers, par exemple le voile ou les repas hallal. On veut donc obliger les patrons et les employeurs à faire du communautarisme, et à traiter chaque employé ou chaque client en fonction de sa religion réelle ou supposée.
L’autre exemple se passe en Grande-Bretagne. Une hôtesse de l’air a été licenciée par la compagnie aérienne BMI parce qu’elle refusait, dans un vol en direction de l’Arabie Saoudite, de porter une abaya, cette espèce de burka islamique intégrale et intégriste, et de marcher derrière ses collègues masculins (2). Cette occidentale de 37 ans refusait donc tout simplement de se plier à des règles sexistes de la charia, que son employeur pourtant britannique voulait lui imposer.
L’employée a porté l’affaire devant les tribunaux… qui lui ont donné tort ! Elle espère obtenir une révision du jugement, avec l’aide d’une organisation de défense des droits de l’Homme. (Et de la Femme, en l’occurrence !)
Ces deux affaires n’ont guère mobilisé ni les médias, ni les syndicats, ni les politiques, alors qu’elles constituent une nouvelle étape dans les « méthodes plus contraignantes encore ».
En France, de nombreux patrons ou salariés sont déjà « contraints » d’accepter les « accommodements raisonnables » avec la loi islamique. Par exemple les chefs d’établissements et les enseignants à qui le ministre de l’Education Nationale, sur injonction de la Halde, impose d’accepter les mères voilées dans les sorties scolaires. Ou les gérants de gîtes ou de bowlings obligés d’imposer des signes religieux ostensibles et agressifs aux clients qui en ont horreur. Etc.
Des patrons se sont ainsi retrouvés devant les tribunaux et ont même été condamnés. Et maintenant, ce sont des salariés que l’on licencie pour non-respect de la charia. On va donc surveiller avec curiosité comment les syndicats, les partis de gauche et les lobbies « antiracistes » vont réagir, en particulier dans l’affaire de Clermont-Ferrand, mais aussi dans les autres affaires qui se multiplieront inévitablement. Ceux qui nient les réalités vont-ils continuer à jouer les autruches quand ce sont ceux qu’ils prétendent défendre qui se trouvent à leur tour victime de l’islamisation ?
Roger Heurtebise
(1) http://www.bivouac-id.com/2009/04/26/france-licenciee-pour-avoir-voulu-servir-du-porc/
(2) http://www.bivouac-id.com/2009/04/26/grande-bretagne-une-hotesse-de-lair-licenciee-pour-refuser-de-porter-labaya-vetement-islamic/

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