Le ramadan, une raison de s'opposer au voile et la burqa !

Dans le Journal télévisé de 20 heures du 23.août 2009 sur France 2, Marie Drucker nous dit “tout” des bienfaits du Ramadan, allant dans la mosquée d’Evry pour parler œuvre caritative et solidarité avec des femmes toutes voilées qui préparent le repas des hommes. Des femmes sur lesquelles il n’est pas question de s’attarder questions égalité des droits. Mais surtout, le reportage se termine pour nous dire que le Ramadan est de plus en plus « respecté » part les musulmans en France.
La journaliste aurait pu se contenter de dire « de plus en plus pratiqué », mais dire respecté, sous-entend l’idée que ceux qui le pratiquent sont des bons musulmans et les autres ne respectent pas leur religion. Cette façon de présenter les choses est ici comme un vecteur d’obligation qui favorise un mouvement de pratique de l’islam qui va avec un développement du voile et une multiplication des burqas, cette obscénité, en regard de quoi les journalistes devraient bien mesurer leur responsabilité qui n’est pas anodine dans le choix de leur vocabulaire ! Au passage, on soulignera que le reportage nous montre ensuite des hommes venant profiter des repas faits par les femmes voilées en cuisine avec lesquelles ils ne se mélangent pas.

Le Ramadan, une publicité et une banalisation tous azimuts

Sur la page d’accueil de l’opérateur SFR on trouve une rubrique « Santé publique » dans laquelle on entend donner des conseils aux musulmans pour garder la ligne pendant le Ramadan : « Le Ramadan met à mal tous les principes des régimes alimentaires. Comment rester mince quand on ne boit pas ses 2 litres d’eau la journée, et qu’on prend un repas gargantuesque le soir venu ? »

Ce thème se transforme vite en prétexte encore une fois à nous présenter le Ramadan comme allant de soi lorsqu’on est musulman tout en vantant ses bienfaits. Tout d’abord, sur le même registre du respect de sa religion on explique : « On y est, l’étau se resserre pour les quelques 1 milliard 320 millions de musulmans recensés dans le monde. C’est le début du mois de Ramadan, mois sacré chez les musulmans qui doivent durant toute cette période accomplir le jeûne du lever au coucher du soleil. Ainsi ils devront s’abstenir de manger et de boire dès lors que le soleil pointera le bout de son nez. »
Pas un bémol ne sera mis à cette introduction qui nous présentent les musulmans comme un tout homogène, l’auteur de ce propos ne pouvant imaginer que certains et pourtant nombreux ne le pratiquent pas. Cette présentation sonne encore comme un encouragement à une pratique de la religion qui fabrique ce cercle du sacré qui nuit largement aujourd’hui en France à l’intégration.

Pourquoi admirer le Ramadan qui est un legs d’une religion qui a oublié d’évoluer ?

Le texte continue dans le même état d’esprit : « Beaucoup se demandent alors si ce n’est pas dangereux pour la santé surtout en ces temps caniculaires, et nombreux sont les musulmans qui sont confrontés chaque année aux mêmes rafales de questions de leurs collègues avides d’informations : « mais vous n’avez pas le droit de boire ? Même pas de l’eau ? Tant de dévotion et d’encouragements méritent quelques réponses.(…) le jeun est un excellent moyen de nettoyer son organisme, il permet d’éliminer les toxines et de déstocker des protéines et dépôts de graisse superflus. »
Il y a de l’admiration devant ce qui devrait apparaitre rien de moins que comme un legs d’une religion hérité de temps anciens qui ont assez changé pour justifier quelques adaptations plutôt que cette sorte de marque d’une mise à part qui pour ces musulmans qui pratiquent est une élévation à une pureté qui rejoint le port du voile et conduit tout droit à voir ceux qui ne le pratiquent pas comme non-pures.
Cela va avec une défiance envers la France et l’intégration qui n’est pas sans conséquences, et graves, sur le vivre ensemble derrière les mentalités que cela installe et pour longtemps. Ce qui pose le plus de problèmes, c’est que le Ramadan est encouragé aussi ici comme manifestation d’une communauté et non comme pratique privée entre soi et soi (for intérieur) à laquelle il n’y aurait rien à redire.

On oublie aussi que cette religion est porteuse des principales violences du monde

On apprend au passage que la consommation de produits Hallal est en progression de 15% depuis 1998, et on avance que 80 % des musulmans feraient le Ramadan, un chiffre invérifiable qui ne recouvre de toute façon pas la réalité française bien inférieure. Un chiffre qui participe de ce climat pesant qui fait pression sur tous les musulmans pratiquant ou non.
On ne saurait omettre, surtout dans un contexte français et international de regain des revendications à imposer au nom de cette religion un ordre qui n’a rien à voir avec les libertés publiques et la démocratie, que le Ramadan est une forme de reconquête des musulmans qui s’étaient laïcisés dans notre pays en considérant leur religion comme ayant pris ses distances avec une pratique rigoureuse qui revient ainsi ici en force.
C’est la marque d’une reprise en main communautaire qui n’augure rien de bon quant à ce qu’elle peut faire peser sur les décisions collectives dont la religion est normalement exclue. Il y a de quoi avoir des craintes face à cette religion qui dans sa nature entend tout régir, y compris porte en elle un projet de société dont les principes fondamentaux sur lesquels l’Etat islamique doit se référer sont définis dans le Coran et la Sunna, un modèle qui est celui de l’envers des droits et des libertés : la République islamique !

Des exemples d’une religion attardée, intolérante, qui a des pratiques barbares

Ailleurs encore dans ce contexte, dans le supplément de Nice-Matin « Fémina » (N°384), dans une article intitulé « Comment lui parler des religions » qui prend pour thème comment expliquer les croyances aux enfants pour qu’ils soient tolérants, on explique que, si les gens se font la guerre à cause des religions, c’est en raison de « la nature de l’homme » qui est seule en cause pour rajouter que, « Aucune religion ne dit qu’il faut tuer les autres »… S’en est vraiment trop !
Et la Djihad « guerre Sainte » c’est quoi ? Et l’apostasie (le changement de religion) qui vaut la mort comme pour le mécréant, et la lapidation des femmes accusées d’adultère, pratiquée aujourd’hui dans de nombreux pays musulmans qui appliquent la charia comme l’Arabie saoudite amie de la France et des Etats-Unis !
Exemple dans l’actualité immédiate, au Soudan, c’est une journaliste soudanaise qui se prépare à recevoir 40 coups de fouet mercredi pour avoir mis une tenue “indécente”, pas plus de trois semaines après la flagellation de 10 femmes pour la même raison. Loubna Ahmed al-Hussein, qui écrit pour le journal de gauche Al-Sahafa et travaille pour la Mission des Nations unies au Soudan (Unmis), avait été interpellée début juillet à Khartoum alors qu’elle portait un… pantalon.
Le journaliste Philippe Lançon, grand reporter, derrière l’intitulé « Malaise en Malaisie », dans le journal people Grazia (29 août au 4septembre 2009) présente l’exemple de la situation d’une femme dans ce pays condamnée à recevoir des coups de bâton pour avoir bu une bière dans une boite de nuit, alors que l’alcool est interdit par l’islam.
Kartika Sari Dewi Shukarno, un mannequin malaisien de 32 ans, a obtenu un sursis pour cause de Ramadan. Mieux, la jeune femme a demandé à ce que sa peine lui soit infligée en public au titre de donner l’exemple aux autres musulmans de ne pas boire, une exigence qui gène les autorités et fait se poser la question au tribunal islamique qui la juge de savoir si on doit décider si la sentence peut être appliquée dans un contexte multiculturel où l’alcool est largement distribué, mais interdit aux musulmans.
Dans la même page, à propos de l’Afghanistan, il relate que, pour les élections présidentielles, « tandis que les Talibans menaçaient de couper les doigts encrés des citoyens afghans qui voteraient » la coalition à la tête de laquelle se trouvent les Etats-Unis a donné sa bénédiction à une décision du gouvernement afghan qui « interdit aux femmes chiites de refuser tout rapport sexuel « raisonnable » à leurs maris ». « Les chiites (…) représentent 10% de la population. La Constitution leur permet d’avoir des lois familiales spécifiques » dont « le viol domestique »
Voilà où conduit la reconnaissance du droit à la différence dans la différence des droits, et finalement un traitement communautaire qui livre des femmes à un nouvel esclavage, viol légal compris. C’est exactement, que l’on ne s’y trompe pas, où certains aimeraient nous conduire en France, au nom du respect de la religion, en jouant sur la dynamique des revendications communautaristes face auxquelles la plupart des élus répondent avec opportunisme par des « accommodements raisonnables » qui sont de l’ordre de la déraison !
Le journaliste rajoute fort à propos « L’Afghanistan est un pays où n’importe quel imbécile sait comment faire le bien des femmes, puisqu’il n’en est pas une » Bien joué ! En attendant, n’oublions jamais les terreurs que vivent les femmes qui sont ainsi quotidiennement violées au nom de la religion en toute impunité jusqu’à ce que toutes retrouvent leur liberté et ce n’est pas demain la veille.
Oui ! La religion musulmane est aujourd’hui dangereuse et intolérante, la religion qui représente à elle seule l’essentiel du terrorisme mondiale et le vecteur du communautarisme partout.
Alors de deux choses l’une : ou la religion musulmane est dominée par les intégristes et les communautaristes et il faut s’en défier avec force, ou elle porte en elle du fait de ses prédicats la violence contre les autres et il faut faire de même ! Il n’y a pas de choix ici, aucune alternative, c’est la religion cléricale du XXIe siècle, elle promet la soumission à Allah de toute l’humanité.

Ces journalistes qui pratiquent le relativisme envers l’islam sont les complices d’une propagande redoutable

Ces braves gens qui nous vantent les mérites du Ramadan et toute l’étendue de son respect, oublient sciemment au nom de la tolérance et du relativisme, de nous parler de ce qu’est l’islam et ce que peut bien faire courir à la France cette recrudescence de pratiques religieuses qui n’a rien du folklore mais est au contraire à nourrir un communautarisme qui devrait inquiéter.
On nous dit que seuls de quelques intégristes il faudrait avoir peur, et qu’il ne faut pas identifier islam et violence. Mais la plupart des pays musulmans pratiquent pourtant la charia, la loi islamique sans concession, avec ce qui pourrait justifier qu’un jour on mette cette religion en accusation, entre autre, de génocide envers les droits des femmes.
En Egypte, 97 % des femmes sont excisées ; au Sud-Soudan, la République islamique continue d’organiser des assassinats de masse pour éradiquer tout ce qui n’est pas arabo-musulman, des millions de personnes génocidées, rien que ça ; en Iran, toute opposition est écrasée dans le sang et la torture au nom d’Allah une banalité : pas un jour ne se passe sans qu’un attentat terroriste ne soit à mettre au compte de cet islam gentillet que d’aucun décrive ! Quelle autre religion vitriole les jeunes filles qui veulent aller à l’école et les font sauter à la dynamite !;

Les musulmans de France se font complices de ces crimes en ne les dénonçant pas !

Pas un représentant de l’islam officiel ni aucune manifestation de musulmans pratiquants ne sont venus s’opposer à ces exemples de barbarie, parce qu’ils sont complices peu ou prou d’une cause, celle du projet de domination violente du monde par leur religion. Nous ne sommes pas à la veille de la laïcisation de cette religion, à sa modernisation par effet d’aggiornamento. Voilà pourquoi il faut s’opposer au voile et à la burqa en France, parce qu’ils ne signifient rien de moins que cela, tel le symptôme d’un péril mortel.
Il n’y a pas d’autre façon d’aider les musulmans laïcs dans leur désir étouffé de liberté, et de protéger la République laïque qui est l’organe vital de notre démocratie et la prunelle de nos yeux, modèle de liberté ouvert sur le monde et universel aboutissement d’une histoire qui s’est épanouie quoi qu’on en dise en Occident.
Guylain Chevrier
historien

image_pdfimage_print