Collabos, néo-pétainistes… et résistants

Le combat pour la laïcité émancipatrice se trouve désormais vraiment à la croisée des chemins.
La commission parlementaire sur le voile intégral initiée par André GERIN, (rappelons qu’il est le député communiste de Vénissieux dans le Rhône), révèle, dans notre société française, tant dans la population que dans les soi-disant élites politiques, médiatiques et autres, une fracture irrémédiable. Il y a ceux qui combattent l’oppression politique de l’islam et ceux qui se retrouvent dans le camp de la collaboration, à travers une idéologie perverse de victimisation. On retrouve dans ce camp tout un courant que l’on peut qualifier de néopétainistes, tant pour leur soumission à ce qu’on est bien obligé d’appeler le fascisme islamique que par leur opportunisme électoraliste ou financier.

Une situation qui risque de devenir comparable aux années noires de l’occupation nazie

Tous les acquis républicains obtenus en plus de 2 siècles de laïcité et donc d’émancipation individuelle et collective des hommes et des femmes sont désormais menacés par l’offensive islamique.

Comme du temps de la constitution de la Résistance entre 1940 et 1943, il y a agrégation progressive de mouvements et de forces les plus divers, parfois adversaires féroces dans le passé pour lutter contre l’occupant. Ce n’est pas forcer le trait que de dire que les forces islamiques à caractère fasciste et totalitaire s’apprêtent à jouer le rôle d’un occupant féroce dans l’Europe. Ils misent sur la faiblesse et les états d’âme de nos démocraties pour faire disparaître tout notre acquis humaniste issu du siècle des Lumières.
Ce fascisme islamique se sert de la vague d’immigration des populations d’Afrique chassées par la misère de leurs pays et parquées dans la clandestinité et le travail au noir mal rémunéré, pour créer les conditions d’un lumpen prolétariat soumis à leur propagande et à leur endoctrinement. Ce fut le même cas en Allemagne dans les années 30, où le nazisme s’est servi du lumpen prolétariat pour intimider les forces démocratiques, puis s’en débarrasser par un processus d’éradication violente et meurtrière.
Il a fallu du temps pour que, dans la France occupée par les nazis, se constitue cette résistance qui a rassemblé au départ des républicains de culture socialiste et radicale, puis chrétienne progressiste voire des mouvements minoritaires d’extrême droite comme les Croix de Feu du colonel de La Rocque et des nationalistes maurassiens flirtant parfois avec l’antisémitisme, pour finir avec l’engagement total des communistes qui ont fourni les bataillons les plus nourris de combattants à partir de 1941. Sans oublier ces gens de droite et du centre qui se sont trouvés spontanément dès le départ par amour de la France dans les rangs de la France-Libre de DE GAULLE.
Il est utile de rappeler cela, car si l’histoire ne se répète pas véritablement à l’identique, il est manifeste de constater parfois des analogies flagrantes dans des situations se succédant dans le temps. Et c’est bien le cas en ce moment face à l’offensive islamique, qui déferle actuellement dans notre pays et dans toute l’Europe.
En effet, elle essaye d’imposer le port de la burqa, les prières publiques dans les rues et les établissements publics et le refus de l’histoire et de la vérité objective comme celui de la traite négrière arabomusulmane. Il faut savoir que cette dernière a pourtant fait davantage de déportations et de morts que la traite négrière occidentale. Pendant ce temps, se met en place la différence des droits entre citoyennes et citoyens au nom de préceptes religieux, fondateurs du communautarisme nouvelle forme du féodalisme (et là on sait que le Vatican est en embuscade derrière les revendications islamiques pour récupérer une part de son pouvoir perdu).
Les intimidations (menaces systématiques de procès contre les laïques) et les agressions physiques (récemment à Paris contre la comédienne Rayhana) rappellent ô combien les méthodes des milices collabos et pétainistes, et deviennent pratiquement quotidiennes dans l’indifférence de nos élites politiques et médiatiques. .

Les collabos de l’offensive islamique

Nous avons donc, face à (ou plutôt avec) cette offensive islamique, les collabos authentiques qui entendent favoriser consciemment cette offensive, comme certains mouvements qui se prétendent désormais indûment défenseurs des droits de l’Homme ; ceux qui croient défendre l’amitié entre les peuples et les anticapitalistes, au nom d’un soutien inconditionnel aux féodaux islamiques à qui ils reconnaissent le droit de représenter les descendants des victimes de la colonisation…

La masse des néopétainistes face à cette offensive islamiste

Nous avons aussi ceux qu’il est convenu d’appeler les néopétainistes, qui se retrouvent partout dans tous les mouvements dits démocratiques de notre pays, du PS à l’UMP, au MODEM et au PC, dans toutes les organisations traditionnelles au passé laïque, et dans des organisations de libres penseurs, qui se soumettent avec complaisance aux diktats de cette offensive islamique par intérêt politique électoraliste ou financier et malheureusement parfois par bêtise et lâcheté.
On les voit soutenir, sans état d’âme, le rapport préparatoire de DURBAN II au nom de «  ça pourrait être pire si on le faisait pas » (ça c’est vraiment typiquement un raisonnement pétainiste), le port du voile islamique dans l’espace public au nom de « c’est mon choix » et de l’impossibilité d’après eux de faire appliquer une loi d’interdiction, etc.

L’émergence d’une résistance laïque

Mais à partir de ces organisations traditionnelles, et là il ne faut pas oublier de citer celles qui viennent les premières de s’engager totalement dans ce combat (en faveur d’une loi contre le port du voile islamique dans l’espace public et contre le rapport préparatoire dit de DURBAN II) comme les organisations maçonniques progressistes, le GODF, le DH, la GLFF; la GLMF et les organisations qu’ils inspirent tels le Comité Laïcité-République, Europe et Laïcité et l’Observatoire de la Laïcité. Cette résistance se construit également à partir de la France profonde, attachée à la liberté, l’égalité, la fraternité – et à sa concrétisation suprême la laïcité -. Se détachent petit à petit des militants de toutes origines et de toutes conditions pour fonder ce Front de Résistance Laïque, malgré tous les dénigrements, voire les menaces de tous les bien-pensants et pensants-bien. Ils s’agrègent désormais de plus en plus autour du Journal Riposte Laïque qui devient ainsi authentiquement le Journal de la Résistance Laïque.

Un Front de Résistance Laïque en vue de constituer un nouveau programme de société à l’image de celui du Conseil de la Résistance de 1944

Et n’oublions pas que cette lutte de Résistance Laïque a abouti en 1944 par un consensus fondamental des forces progressistes républicaines autour d’un projet de société, le programme du Conseil National de la Résistance, qui est détricoté actuellement notamment par Nicolas SARKOZY et Martine AUBRY (cf les retraites), après les CHIRAC, BALLADUR, JOSPIN et consorts, sous la pression des forces néolibérales à dominante américaine qui favorisent consciemment pour ce faire le communautarisme, donc les projets islamiques en Europe.
Oui, il est temps pour les républicains de toute origine de se regrouper dans ce véritable Front de Résistance Laïque pour agir «in fine » en vue d’un véritable projet de progrès de société comme en 1944-1945.
Que Riposte Laïque soit l’étendard qui nous regroupe pour ce projet de société face aux menaces mortifères du néolibéralisme instrumentalisant l’offensive anti-humaniste de l’Islam.
Hubert SAGE

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